On ne peut pas décemment écrire qu'il a cassé la baraque Obama, mais il a gagné et c'est là le principal.
Oui, je sais, c'est facile, mais je ne pouvais pas m'empêcher de la faire.
J'ai le sentiment que pour les quatre prochaines années, la plus grande puissance du monde sera gouvernée par un homme raisonnable, humain, et qui semble être l'un des rares à faire passer l'intérêt national avant ses propres intérêts.
Ceci étant, les premiers dépouillements et analyse du vote sont loin de lever toutes les inquiétudes.
Je viens de lire un sur Internet que la répartition du vote s’est faite entre les blancs pour le candidat républicain et les minorités pour le candidat démocrate.
Je ne peux pas imaginer que cela sois le strict reflet de la vérité. Je trouve même qu'effectuer ce genre de sondage est suspect. Certes, nous avons l'habitude des pays coupés en deux et le nôtre n'est pas le dernier. Mais ce n’est ni la couleur de la peau ni l'appartenance à telle ou telle religion qui forme les blocs. Il s'agit plutôt d'une idéologie, d'un choix de société, qui n'est pas le même entre la gauche et la droite en France.
Si l'on transpose ce raisonnement au résultat du vote des États-Unis et à l'analyse qui en est faite, cela reviendrait alors à penser que tous les blancs sont riches, et toutes les minorités pauvres.
Mais cela signifierait surtout que l'on a soif de justice seulement lorsque l'on est mal loti.
Si ce raisonnement était vrai, aucune révolution n'aurait jamais pu exister. Le malheur n'a jamais suffi.
Il est nécessaire, mais il faut qu'il soit accompagné par une profonde envie de société nouvelle, véhiculée par des intellectuels, dont la couleur de peau n'a strictement aucune importance.
Bref, je m'égare. Cela m'apprendra à disserter sur des sujets qui ne sont pas de mon domaine.
Dans une période comme la nôtre, il me semble primordial qu' Obama ait été réélu à la tête de la plus grande puissance du monde.
Félicitations et bon courage.