Lorsque l'image tue la présomption d'innoncence


Personne n'a pu échapper à la déferlante des images concernant DSK. Si, aux états unis, ces images qui ont d'ailleurs même un nom, n'ont rien d'inhabituel, elle heurte nos habitudes et nos lois.Nos loi d'abord car une disposition de la loi  sur la liberté de la presse interdit toute prise d'image d'une personne non encore condamnée, menottes aux poignets ou sur le chemin de la détention. Ces images ont heurté nos habitudes car quelle que soit l'opiniâtreté de la presse française, elle conserve une éthique conforme à la présomption d'innocence, et ne montre pas, en général, ces images.Je pense que c'est une bonne chose car il est des images qui, quelles que soient les précautions oratoires, scellent le sort de celui qui est montré de la sorte. D'ailleurs le terme anglais pour ce type d'image, le perp walk, signifie la marche du condamné, pas du présumé innocent!Si l'on devait se convaincre de l'impact de telles diffusions, il suffit de se poser la question de savoir si aujourd'hui, DSK a encore un avenir dans la vie publique.La réponse est bien évidemment non, quel que soit le verdict que la justice américaine finira par rendre dans cette affaire.L'éventuel acquittement de DSK n'effacera pas ces images; Elles ont fait leur sinistre besogne.


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